Statue Enfant Jésus de Prague

Statue en résine de l'Enfant Jésus de Prague.

• Hauteurs disponibles : 11 cm, 15 cm ou 20 cm

Reproduction fidèle de la célèbre statue vénérée à Prague, cette statue de l’Enfant Jésus de Prague représente le Christ enfant, Roi de l’univers. Chaque modèle est identique à l’original conservé au sanctuaire de Prague, symbole d’espérance et de confiance en la Providence divine.

Une statue riche de symboles chrétiens

Sur cette représentation sacrée, l’Enfant Jésus tient dans sa main gauche un globe terrestre surmonté d’une croix, signe de sa royauté sur le monde. De sa main droite, il bénit la Terre, les trois doigts levés en signe de bénédiction, tandis que les deux autres doigts unis rappellent l’union de l’Ancien et du Nouveau Testament, ainsi que celle des deux natures du Christ : humaine et divine.

L’Enfant Jésus porte un riche manteau et une couronne dorée ornée de pierres fines, rappelant la gloire du Christ Roi. Ce vêtement change au fil des saisons liturgiques, selon une tradition entretenue depuis des siècles par les sœurs carmélites. Aujourd’hui encore, la statue originale possède près d’une centaine de parures, dont une robe verte offerte par Marie-Thérèse d’Autriche, mère de Marie-Antoinette.

Histoire du culte à l'Enfant Jésus de Prague

L’histoire de l’Enfant Jésus de Prague débute au début du 17ᵉ siècle, une période marquée par des conflits politiques et religieux qui ensanglantent l’Europe. En 1617, une révolte éclate en Bohême et Prague devient le théâtre d’un violent affrontement.

Au cœur de cette ville meurtrie, l’Enfant Jésus apporte un message de paix. En 1621, après la victoire de l’armée impériale sur le prince Frédéric, Ferdinand II soutient la fondation d’un monastère carmélite et la construction d’une église dédiée à Notre-Dame des Victoires, mais les Carmes font rapidement face à de grandes difficultés matérielles. En 1628, la princesse Polyxène de Lobkowitz offre aux religieux une statue de l’Enfant Jésus de 48 cm en cire et vêtue de somptueux habits, elle est accompagnée de ces mots : « Je vous confie ce que j’ai de plus précieux. Vénérez l’Enfant Jésus et vous ne manquerez de rien. »

Pendant la tourmente de la guerre de Trente Ans, les soldats suédois s’emparent du couvent, brisent les bras de la statue et la jette parmi les ruines. Elle demeura oubliée jusqu’en 1637, lorsque le père Cyrille de la Mère de Dieu la retrouva : il entendit alors cette voix : « Ayez pitié de Moi et J’aurai pitié de vous ; rendez-Moi Mes mains et Je vous donnerai la paix ».

Depuis lors, de nombreux miracles témoignent de la protection spéciale du Fils de Dieu envers ceux qui le vénèrent. Malgré une histoire parfois tumultueuse, la petite statue de cire reste adorée à Prague dans l’église Notre‑Dame des Victoires, où elle est revêtue de plus de 300 parures, respectant les différentes couleurs liturgiques.

Une tradition vivante de foi et de prière

Chaque changement de vêtement correspond à un temps fort de l’année liturgique :

• Blanc pour Noël et Pâques, symbolisant la joie et la lumière du Christ ressuscité.
• Rouge pour la Semaine Sainte ou la Pentecôte, signe du sacrifice et du feu de l’Esprit Saint.
• Violet pour le Carême et l’Avent, temps de conversion et d’attente.
• Vert pour le temps ordinaire, symbole de croissance dans la foi.

Cette statue peut être placée dans un coin prière ou offerte à une personne désireuse de confier sa vie à la tendresse du Christ enfant. Elle demeure un rappel constant de Sa présence aimante et de Sa royauté sur le monde.

« Le plus petit parmi vous, c’est celui-là qui est grand. » (Lc 9, 48)

Cette statue est un objet de dévotion précieux, pour accompagner la prière et raviver la confiance en Jésus Roi d’amour.

Dévotion à l’Enfant Jésus de Prague en France

La dévotion à l’Enfant Jésus de Prague (ou plus largement au « Divin Enfant ») s’est diffusée en France à travers plusieurs voies, mêlant influence monastique, soutien royal, et propagation populaire. Voici les principaux éléments de cette diffusion :

Origines monastiques et religieuses

Les Carmes déchaussés, à l’origine du culte en Bohême, avaient déjà à cœur la dévotion à l’enfance de Jésus. C’est à travers eux que la tradition traverse les frontières.

En France, la vénérable Marguerite du Saint‑Sacrement (Carmélite à Beaune), au XVIIᵉ siècle, développa une pratique de la « Petite Couronne » en l’honneur de l’Enfant Jésus, ce qui témoigne d’une diffusion de cette dévotion en territoire français dès cette époque.

Diffusion culturelle, populaire et royale

En France, le culte prit racine aussi bien dans les cercles royaux que dans le peuple. Par exemple, on mentionne que lors de sa visite au Carmel de Dijon, Louis XIII implora l’Enfant Jésus pour obtenir un fils, et la naissance de Louis XIV fut ainsi associée à cette dévotion.

À la fin du XIXᵉ siècle, la diffusion se fit aussi par la création de confréries et la distribution de reproductions de la statue, médailles, images, dans les diocèses français. Par exemple la « Company of the Holy Infancy » fut érigée à Lille en 1894.

Dans les années 1880, un monastère français à Beaune installa une copie de la statue, et le culte s’y affirma officiellement.

"O Enfant Jésus, j'ai recours à Vous.

Je Vous en prie, par votre Sainte Mère, assistez-moi dans cette nécessité (ici l'on expose l'objet de sa demande), car je crois fermement que votre Divinité peut me secourir. J'espère avec confiance obtenir votre sainte grâce.

Je Vous aime de tout mon coeur et de toutes les forces de mon âme. Je me repens sincèrement de mes péchés; et je Vous supplie, ô bon Jésus, de me donner la force d'en triompher. Je prends la résolution de ne plus jamais Vous offenser; et je viens m'offrir à Vous, dans la disposition de tout souffrir plutôt que de Vous déplaire.

Désormais, je veux Vous servir avec fidélité. Pour l'amour de Vous, ô Divin Enfant, j'aimerai mon prochain comme moi-même. Enfant plein de puissance, ô Jésus, je Vous en conjure de nouveau, assistez-moi dans cette circonstance (nommez-la), faites-moi la grâce de Vous posséder éternellement avec Marie et Joseph; et de Vous adorer avec les Saints Anges de la Cour céleste.

Ainsi soit-il."